Une fusillade a éclaté vers 21 heures cette nuit sur l’avenue des Champs Elysées à Paris. Un policier trouve la mort dans l’attaque et deux autres personnes sont grièvement blessées. L’assaillant, lui, a été abattu par les forces de l’ordre. L’Elysée annonce clairement un acte terroriste.
Une attaque revendiquée par l’organisation Daesh qui se déroule en pleine période de campagne présidentielle alors que les onze candidats étaient en train de participer à l’émission « Quinze minutes pour convaincre » sur la chaîne France 2.
Une attaque de plus à 3 jours du premier tour des élections présidentielles. En effet, deux hommes avaient déjà été arrêtés mercredi sur Marseille alors qu’ils préparaient une attaque imminente. Dans ce contexte, François Hollande a donc annoncé qu’un conseil de défense aurait lieu ce matin à 8 heures.
L’homme était connu des services de police
Une opération de police a été lancée pour sécuriser le périmètre et trouver d’éventuels indices et/ou complices. Une opération de déminage est en cours aux alentours de la voiture de l’assaillant qui a été identifiée.
L’homme fiché « S » était connu des services de police et avait fait savoir, dans le passé, sa volonté de tuer des hommes appartenant aux forces de l’ordre. Vers 22h30, l’Etat Islamique Daesh a revendiqué l’attaque nommant le terroriste Abu Youssef al-Belgiki dit « le Belge ». Cette information n’a pour autant pas pu être confirmée par la police, n’ayant trouvé aucune preuve suite à la perquisition faite à son domicile en Seine-et-Marne. Une source policière annoncerait que le complice présumé venait de Belgique et était sous avis de recherche.
François Hollande a tout de suite prit la parole à l’Elysée pour annoncer une « vigilance absolue » afin de sécuriser la fin des Présidentielles et adresser son soutien auprès des forces de l’ordre et de leurs familles.