Voici les montants astronomiques des footballeurs les mieux payés en 2024

Le monde du football regorge de talents exceptionnels, mais certains joueurs se démarquent non seulement par leurs prouesses sur le terrain, mais aussi par l’épaisseur de leur portefeuille.

Le magazine Forbes vient de dévoiler son très attendu classement des footballeurs les mieux rémunérés pour l’année 2024, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les chiffres donnent le vertige.

Entre salaires mirobolants et contrats publicitaires juteux, ces athlètes de haut niveau empochent des sommes astronomiques qui feraient pâlir d’envie plus d’un PDG.

Sans grande surprise, c’est Cristiano Ronaldo qui trône au sommet de ce classement des plus grosses fortunes du ballon rond. Le Portugais, qui a choisi de poursuivre sa carrière sous le soleil d’Arabie Saoudite, pulvérise tous les records avec des revenus estimés à 262,4 millions d’euros. Un chiffre qui donne le tournis et qui creuse un écart considérable avec ses poursuivants.

Ronaldo : Un salaire saoudien qui fait exploser les compteurs

À 39 ans, Cristiano Ronaldo prouve qu’il n’a rien perdu de son pouvoir d’attraction, tant sur le terrain que dans les salles de négociation. Son transfert au club d’Al-Nassr en Arabie Saoudite en 2023 a marqué un tournant dans sa carrière, mais surtout dans l’histoire des rémunérations footballistiques. Le quintuple Ballon d’Or perçoit un salaire annuel estimé à 202,6 millions d’euros, un montant jamais vu auparavant dans le monde du football.

Mais ce n’est pas tout. En dehors des terrains, CR7 continue de faire fructifier sa marque personnelle. Ses contrats publicitaires et autres activités annexes lui rapportent pas moins de 59,8 millions d’euros supplémentaires. Une preuve, s’il en fallait, que la machine Ronaldo tourne à plein régime, même loin des projecteurs européens.

Messi : La star argentine mise sur son image

Derrière Ronaldo, on retrouve sans surprise son éternel rival, Lionel Messi. L’Argentin, qui a lui aussi quitté l’Europe pour rejoindre l’Inter Miami en MLS, cumule des revenus de 124,3 millions d’euros. Contrairement à son homologue portugais, la majeure partie des gains de Messi provient de ses contrats publicitaires plutôt que de son salaire en club.

Ce choix de carrière illustre parfaitement la stratégie adoptée par la Pulga : capitaliser sur son image de marque mondiale plutôt que de courir après les contrats les plus lucratifs sur le terrain. Une approche qui semble porter ses fruits, même si l’écart avec Ronaldo s’est considérablement creusé.

Neymar et Benzema : L’appel du Golfe

Le podium est complété par Neymar, qui a lui aussi cédé aux sirènes de l’Arabie Saoudite. Après son départ du Paris Saint-Germain en 2023, le Brésilien a rejoint les rangs d’Al-Hilal pour un montant total de 101,3 millions d’euros par an. Un choix qui lui permet de conserver sa place parmi l’élite financière du football mondial.

À la quatrième place, on trouve Karim Benzema, autre figure emblématique ayant fait le choix de l’Arabie Saoudite. L’ancien attaquant du Real Madrid évolue désormais à Al-Ittihad et perçoit 95,8 millions d’euros annuels. Un montant qui témoigne de l’attractivité croissante du championnat saoudien pour les stars du ballon rond.

Mbappé : Un choix de carrière qui pèse sur le portefeuille

La cinquième place de ce classement est occupée par Kylian Mbappé, qui a défrayé la chronique en quittant le Paris Saint-Germain pour rejoindre le Real Madrid. Malgré ce transfert retentissant, le prodige français voit ses revenus baisser par rapport à son contrat parisien. Avec 82,9 millions d’euros annuels, dont 18,4 millions provenant de ses activités extra-sportives, Mbappé a clairement privilégié le projet sportif à l’aspect financier.

Il est intéressant de noter que Forbes n’a pas pris en compte dans son calcul un éventuel versement de 55 millions d’euros d’impayés de salaires et primes de la part du PSG. Un litige qui, s’il venait à se résoudre en faveur du joueur, pourrait bien le propulser plus haut dans ce classement l’année prochaine.

Le reste du Top 10 : Entre tradition et nouveaux riches

Les cinq dernières places du Top 10 offrent un mélange intéressant entre joueurs évoluant dans des championnats traditionnels et ceux ayant succombé aux offres du Golfe :

• Erling Haaland (55 millions d’euros) : Le cyborg norvégien de Manchester City continue son ascension, tant sur le terrain que financièrement.
• Vinicius Jr (50,6 millions d’euros) : Le Brésilien du Real Madrid s’impose comme l’une des nouvelles têtes d’affiche du football mondial.
• Mohamed Salah (48,8 millions d’euros) : L’Égyptien de Liverpool reste une valeur sûre, malgré les rumeurs récurrentes d’un départ vers l’Arabie Saoudite.
• Sadio Mané (47,9 millions d’euros) : Le Sénégalais a fait le choix de l’Arabie Saoudite après son passage mitigé au Bayern Munich.
• Kevin De Bruyne (35,9 millions d’euros) : Le maître à jouer belge de Manchester City ferme la marche de ce Top 10 prestigieux.

L’impact de l’Arabie Saoudite sur l’économie du football

Ce classement 2024 met en lumière l’influence grandissante de l’Arabie Saoudite sur le marché des transferts et l’économie du football en général. Avec pas moins de quatre joueurs du Top 10 évoluant dans le championnat saoudien, il est clair que le centre de gravité financier du football mondial est en train de se déplacer.

Les clubs saoudiens, soutenus par des fonds quasiment illimités, n’hésitent pas à proposer des salaires astronomiques pour attirer les plus grandes stars. Cette stratégie, si elle permet d’attirer l’attention sur le championnat local, pose des questions sur la durabilité de ce modèle économique et son impact sur l’équilibre compétitif du football mondial.

Les défis de l’Europe face à cette nouvelle donne

Face à cette concurrence financière acharnée, les clubs européens se retrouvent dans une position délicate. Comment rivaliser avec des offres salariales qui dépassent parfois le budget total de certaines équipes ? Les grands championnats européens, longtemps considérés comme l’eldorado du football, doivent désormais repenser leur stratégie pour rester attractifs.

Certains clubs misent sur leur histoire, leur prestige et la qualité de leur projet sportif pour convaincre les joueurs de rester ou de les rejoindre. C’est notamment le cas du Real Madrid avec Kylian Mbappé, qui a accepté de réduire ses prétentions salariales pour réaliser son rêve de porter le maillot merengue.

L’importance croissante des revenus extra-sportifs

Un autre aspect frappant de ce classement est l’importance grandissante des revenus générés en dehors des terrains. Sponsoring, contrats publicitaires, marques personnelles… Les footballeurs sont devenus de véritables entreprises à part entière.

Lionel Messi en est l’exemple parfait. Malgré un salaire en club inférieur à celui de Ronaldo, l’Argentin parvient à se maintenir à la deuxième place grâce à ses nombreux partenariats commerciaux. Cette tendance devrait s’accentuer dans les années à venir, les joueurs cherchant à maximiser leurs revenus sur le long terme, au-delà de leur carrière sportive.

Les jeunes talents : futurs milliardaires du ballon rond ?

Si ce classement est dominé par des joueurs en fin de carrière ou ayant dépassé la trentaine, il est intéressant de se pencher sur l’avenir. Des joueurs comme Kylian Mbappé, Erling Haaland ou Vinicius Jr sont déjà présents dans ce Top 10 malgré leur jeune âge.

Avec l’inflation constante des salaires et des contrats publicitaires, on peut légitimement se demander jusqu’où iront les revenus de ces futures superstars. Verrons-nous un jour un footballeur milliardaire en activité ? L’hypothèse, qui aurait semblé farfelue il y a quelques années, ne paraît plus si improbable aujourd’hui.

Les limites de cette course à l’argent

Si ces chiffres peuvent faire rêver, ils soulèvent de nombreuses questions éthiques. Dans un monde confronté à de multiples crises (économiques, sociales, environnementales), ces rémunérations pharaoniques peuvent sembler indécentes aux yeux de certains.

De plus, cette concentration des richesses entre les mains d’une poignée de joueurs risque d’accentuer encore davantage les inégalités au sein du monde du football. Entre les stars multimillionnaires et les joueurs de divisions inférieures qui peinent parfois à boucler leurs fins de mois, le fossé ne cesse de se creuser.

Enfin, on peut s’interroger sur l’impact de ces salaires démesurés sur la motivation et la performance des joueurs. L’argent est-il toujours un moteur suffisant pour maintenir l’excellence sportive ? Les exemples de Ronaldo et Messi, qui continuent de briller malgré leur fortune colossale, tendent à prouver que oui, mais qu’en sera-t-il pour les générations futures ?

Ce classement Forbes 2024 des footballeurs les mieux payés nous offre un aperçu fascinant de l’économie du football moderne. Entre l’émergence de nouveaux acteurs comme l’Arabie Saoudite, l’importance croissante du marketing personnel et les défis posés aux institutions traditionnelles du football, le paysage financier du ballon rond est en pleine mutation. Reste à voir comment ces tendances évolueront dans les années à venir et quel impact elles auront sur le jeu lui-même. Car au final, c’est bien sur le terrain que l’histoire du football continue de s’écrire, au-delà des chiffres et des contrats mirobolants.