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Il y a 6 ans maintenant, un jeune homme alors âgé de 14 ans est mort d’une toxi-infection alimentaire après avoir mangé avec sa famille à Quick dans la zone commerciale d’Avignon dans le Vaucluse. L’ex-directeur du Quick Philippe Quérard passe aujourd’hui, mercredi 17 mai, devant le tribunal correctionnel de la ville pour « homicide involontaire par la violation manifestation délibérée d’obligations particulières de sécurité ».
Sa mise en examen en février 2011 a était repoussé pour « non-lieu » jusqu’en 2014 à la chambre d’instruction qui renvoie l’affaire en septembre 2016. Après deux ans d’enquêtes, il a était prouvé que le jeune homme souffrait d’une « cardiomyopathie sévère » et que les staphylocoques trouvés chez l’adolescent n’étaient pas les mêmes que ceux découverts dans le restaurant ». Aujourd’hui, l’ex gérant Philippe Quérard recomparé en justice ce mercredi pour homicide involontaire.
Le restaurant était en infraction en matière d’hygiène alimentaire
La nuit suivant leur repas, le père de famille ne se sentait pas bien, et le fils était pris de maux de tête, de diarrhée et de vomissements. Il mourrait soudainement chez lui le lendemain matin. L’autopsie du jeune homme avait révélé la présence d’un staphylocoque doré et qu’il souffrait d’une insuffisance cardiaque.
Lors des analyses dans le restaurant, il y a eu 14 infractions en matière d’hygiène, notamment l’absence de lave-main, la présence de staphylocoque doré sur les employés et un congélateur en mauvais état où était stocké la viande.
Ces preuves ne suffisent pas
C’est une lutte que les parents de la victime ont dû subir après plusieurs années d’acharnement pour demander justice de la mort de leur fils de 14 ans dans des circonstances flagrantes pourtant. L’avocat de la défense répond que des éléments de l’affaire montrent qu’il n’y a pas de liens de causalité entre la mort du jeune homme et son repas la veille dans le restaurant. Il ajoute qu’il n’ait donc pas sûr que les staphylocoques proviennent bien du restaurant où cette famille a mangé.
C’est une aberration pour les parents de la victime après 6 ans d’attentes en justice.
