GM&S : Le tribunal donne son verdict sur l’avenir de l’usine et ses 277 salariés

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Le tribunal de commerce de Poitiers a étudié le dossier de l’équipementier automobile hier et doit rendre sa décision aujourd’hui sur l’avenir de l’entreprise. Bonne nouvelle puisque deux potentiels repreneurs seraient intéressés par reprendre l’entreprise.

Le tribunal de commerce de Poitiers doit donner son verdict ce mercredi matin sur l’avenir de l’équipementier automobile GM&S et ses 277 salariés qui lutte depuis plusieurs semaines pour ne pas fermer ses portes. La décision sera soit, une mise en liquidation judiciaire, soit un délai de redressement judiciaire repoussé, jusqu’à ce que l’entreprise ai trouvé un repreneur.
Les 277 salariés de l’entreprise et les syndicats ont bon espoir sur la décision finale que prendra le tribunal puisque l’avocat a confié « je n’ai pas d’inquiétude majeure à l’issue de l’audience parce que tout le monde a opiné dans le même sens en faveur d’une prolongation de l’activité ».

Engagement des constructeurs autos

Les actions faites dans le week-end ont eu du succès car l’entreprise a réussi à avoir un engagement de ses deux principaux clients, les constructeurs autos, Renault et PSA, qui promettent d’augmenter leurs commandes pour passer de 5 à 10 millions d’euros pour Renault et de 10 à 12 millions de commandes annuelles pour PSA.
Malgré ça, le chiffre d’affaires qui devrait avoisiner les 25 millions d’euros reste trop peu pour que l’entreprise reste pérenne. D’après les syndicats l’équilibre de l’entreprise requiert un CA de 35 à 40 millions d’€ annuels.

Deux potentiels repreneurs

Jean-Jacques Frey, 70 ans, qui a fait fortune dans l’immobilier commercial, aurait déposé un dossier de reprise concernant l’usine, en annonçant garder 240 des 277 salariés de l’entreprise. Il a dit être prêt à investir dans l’automobile qui était pour lui jusqu’à maintenant, un secteur qui ne l’intéressait pas.

Le groupe GMD de Saint-Etienne a également fait part de son intérêt comme il l’avait fait déjà en 2014. Il serait prêt à garder une centaine de salariés « à condition d’une refonte du foncier et d’une prise en charge d’une éventuelle dépollution du site ».

Une réflexion sur la nécessité de se diversifier doit être faite par le futur repreneur pour chercher à développer l’entreprise, car celle-ci est en difficulté depuis son premier plan social en 1997.

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