Cyberattaque Mondiale : des fichiers pris en otages

0

Ce n’est pas moins de 200 000 victimes, et ce, dans 150 pays différents qui ont été touchées par la cyberattaque de vendredi. Une crainte d’un « cyberchaos » est fortement redoutée en ce lundi 15 mai.

C’est la NSA qui avait, depuis un petit moment déjà, remarqué une faille informatique dans le système d’exploitation de Windows. Cette faille a alors été utilisée par les pirates pour lancer ce virus, baptisé WanaCrypt0r 2.0. Il s’agit d’un « rançongiciels », c’est-à-dire un virus qui prend en otage vos documents. Si vous voulez les récupérer, il vous faudra alors payer une rançon de 300 dollars à payer directement sur le logiciel malveillant en bit coins, pour pouvoir les récupérer.
Le directeur juridique de Microsoft, Brad Smith, a annoncé que cette attaque est un signal d’alarme lancé au Monde.

Concernant les victimes

La cyberattaque mondiale a déjà fait nombreuses victimes. En effet, le dernier décompte annonce plus de 200 000 victimes,  la plupart étant des entreprises, et ce, dans pas moins de 150 pays. Une cyberattaque qui dépasse toutes les autres, a annoncé Rob Wainwrigt, le directeur de d’Europol lors de son passage sur la chaîne britannique.

Un lundi bouleversé

Comme cette attaque a eu lieu vendredi, on attend encore un certain nombre de victimes en ce lundi. En effet, ce n’est certainement pas encore fini, affirme Rob Wainwright.
D’après Laurent Heslault, le directeur des stratégies chez Symantec, il s’agit d’une attaque dont le but est de créer un cyberchaos.
La plupart des ordinateurs touchés se situent principalement en Europe même si l’ampleur de cette attaque s’étend à la planète entière.

Que faire contre cette prise d’otages de fichier ?

Payer ne vous garantit rien ! Toujours selon Rob Wainwright, peu d’entreprises ont payé la rançon demandée. 32 000 dollars, c’ est le montant versé depuis que cette attaque a eu lieu. Payer ne vous garantit pas que vos documents vous soient rendus.
De grosses entreprises ont été touchées par ce virus. C’est donc des hôpitaux britanniques au constructeur de voiture français Renault en passant par les banques russes qui se sont vu demander une rançon.
D’après Microsoft, le virus ne toucherait que la version XP de Windows. Il rassure alors ses utilisateurs en affirmant que Windows 10 n’est donc pas visé par ce rançongiciel.
Les auteurs de cette attaque sont encore inconnus à ce jour.

Un avis ?

Les commentaires sont fermés.