Lors des élections présidentielles de 2017, Emmanuel Macron, le nouveau président de la République avait mis l’accent sur les inégalités entre les fonctionnaires et ceux du privé.
Aujourd’hui, les retraités touchent une retraite un peu plus élevée qu’il y a quelques années.
Le nouveau Président avait promis lors des élections, une réforme pour les retraites. Le seul bémol, c’est que ce changement ne s’effectuera qu’en 2022.
Le service du ministère de la Santé, et plus précisément le service statistique, a publié hier, mercredi, une hausse de nouveaux retraités, qui partent de façon générale à la retraite à l’âge de 61.6 ans, avec plus de 152.000 personnes. L’an dernier, ce chiffre était monté à presque 200 000 personnes. Pas étonnant avec la fameuse réforme de 2010, repoussant l’âge minimum de départ à la retraite de 60 à 62 ans.
En moyenne, nos retraités touchaient 1376 euros brut par mois en 2015. Ce qui n’est pas très élevé et parmi eux près d’un demi-million ont perçu l’ASPA (minimum vieillesse), ce qui représente seulement 800 euros par mois pour une seule personne. Pour les couples, l’ASPA montait à 1242 euros.
Nous avons constaté une légère hausse en 2015 (+0.5%) pour les hommes et plus d’1.1% pour les femmes. L’effet « noria », terme utilisé par les experts, qui qualifie alors les retraités avec de meilleures carrières professionnelle et donc une meilleure retraite.
Quant aux femmes, même si le pourcentage est plus élevé que les hommes, elles perçoivent tout de même une pension moins élevée. Cependant, cet écart entre les deux sexes diminue. Pour les femmes, la pension est inférieure à 39.2% comparé à celle des hommes pour 2015 contre plus de 45 % en 2004. La disparité s’estompe peu à peu et cela s’explique notamment par la pension de réversion. En effet, cette pension est plus versée aux veuves qu’aux veufs, réduisant ainsi l’écart à 25%.
Maintenant, reste à voir comment Emmanuel Macron va traiter ce sujet qui reste encore assez sensible.
